La question linguistique dans l'Union européenne n'est pas nouvelle, mais elle n'est pas pour autant réglée dans l'Europe des 27.
En effet, au fur et à mesure que l'Union européenne s'élargit et que son importance au niveau mondial s'accroît, l'introduction de nouvelles langues officielles pose un problème linguistique majeur: celui de la communication entre les institutions, les Etats et les citoyens de l'Union. A chaque élargissement, l'intégration de nouveaux pays a impliqué l'augmentation du nombre de langues officielles de l'Union européenne, passant de quatre langues au départ (l'allemand, le français, l'italien et le néerlandais), à vingt-trois langues aujourd'hui, dont plus de la moitié sont devenues officielles depuis 2004.
Pour le moment, l'Union européenne, en décidant de garder vingt-trois langues officielles, a donc fait le pari de la complémentarité des langues, le pari de la diversité. Pourra-t-elle poursuivre longtemps cette politique? Quelle place accorder à la traduction dans ce nouveau contexte? Quel avenir pour les langues régionales au sein de l'Union européenne? Voici des interrogations auxquelles essaient de répondre les chercheurs qui ont participé à l'élaboration de cet ouvrage.
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